Avec près de 29% des voix, le candidat PS François HOLLANDE aux élections présidentielles réalise un score historique qui le place en position favorite pour remporter le scrutin dans 15 jours.
Nicolas SARKOZY réalise un score particulièrement bas (pas en nombre de voix mais par son positionnement) qui le fait entrer dans l'histoire de la 5ème République : il est le premier Président sortant à être devancé au premier tour par son principal challenger !
Après les défaites aux dernières élections municipales et cantonales de 2008, européennes 2009, régionales 2010, et surtout sénatoriales 2011, le résultat de ce 22 avril 2012 constitue une nouvelle défaite électorale nationale qui débouchera dans 15 jours sur une France toute rose et rouge, ce qui n'est jamais arrivé dans l'histoire de France.
A ceux qui me répondront que la défaite aux futures élections législatives de juin prochain n'est pas encore certaine... je rappelle que le Père Noël passe en décembre.
OUI, ensemble tout est devenu possible !
Les prises de positions des leaders de l'UMP, qui n'ont pas compris le message du scrutin d'hier, me laissent penser que la droite républicaine, représentée par l'UMP, n'a pas fini de creuser... Je crains que le Pétrole ne soit pas le but recherché !
Nier le résultat en invoquant "la crise", "le manque d'idée de l'adversaire"... etc... c'est prendre les électeurs pour au moins des imbéciles, ou pire pour des ignares pour ne pas employer un mot plus court en quatre lettres ! Comment ne pas reconnaitre, par exemple, ses erreurs quant on constate que les Français ont voté à plus de 30% pour les partis "ennemis du système". Quelle réponse le candidat SARKOZY de 2007 a-til apporté aux électeurs du FN qui étaient à 11 % en 2007 quand ils sont devenus près de 18% des suffrages exprimés !?
Si la crise n'a naturellement pas permis au candidat de 2007 de pouvoir mettre en place une partie de son programme, elle n'explique pas tout, et notamment pas la forme de ce quinquennat qui a été recentrée sur la personne de Nicolas SARKOZY, avec une omni-présidence. Comment vouloir nier la sanction d'hier soir dès lors que personne n'a pu servir de "fusible" durant ses cinq dernières années ! Le Général DE GAULLE a dessiné en 1958 une constitution équilibrée; certains ont voulu s'assoir dessus, ils payent depuis hier leur choix...
La claque de ce 22 avril me conforte dans mon choix d'avoir quitté l'UMP il y a un an, tout en croyant encore dans les valeurs de la droite républicaine... J'ai adhéré au RPR en 1988... Je n'ai pas quitté le navire avec les rats, mais j'ai juste décidé de ne pas participer au sabordage général !
Plus que jamais, je pense qu'il est temps de préparer l'avenir !
La défaite annoncée du 6 mai doit permettre à chacun d'entre-nous de reconstruire une droite républicaine et du centre autour des valeurs humanistes et laïques qui sont celles de la France .
Je félicite mon Président, Jean-Louis BORLOO de ses déclarations en ce sens et demande aux interlocuteurs actuels de l'UMP de ne pas détruire définitivement le navire commun; il est mal en point, quasi coulé, mais ne ressemble pas encore au Titanic !
Les futures législatives doivent être un début d'amorce de reprise avec notamment une remise en cause large d'investitures hasardeuses, déclarations ridicules et autisme grave.
Quant à Clichy, les résultats parlent d'eux-mêmes; le candidat socialiste réalise un score historiquement élevé et Nicolas Sarkozy recule de près de six points pour être positionné sous 20% des voix.
La permanence UMP de Clichy était fermée à 20h00 dans un noir triste pour un soir d'élections; seuls 10 assesseurs pour 33 bureaux de vote ont été désignés... Il est loin le temps où l'UMP était la seconde force militante de la ville... Il est loin le temps où la droite républicaine clichoise représentait une alternance possible...
Plus que jamais, l'avenir de Clichy-la-Garenne passe par une alliance de toutes les personnes et forces de bonne volonté, rassemblées autour d'idée communes qui prônent, en toute sincérité, une autre façon de faire de la politique au service des concitoyens avant leurs intérêts personnels.
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